Bordeciel
Mais qu’est-ce que je fou ici ? Mais comment j’ai pu
être aussi idiot ?
Voila les deux questions qui tournent, encore et encore,
dans ma tête, alors que je suis ligoté, trimbalé dans cette charrette comme on
amène un porc à l’abattoir. Comment ai-je pu me retrouver en compagnie de ces
trois là. Ils en ont même bâillonné un.
Je suis un elfe noir, et d’aussi loin que je me souvienne,
j’ai toujours vécu dans la crasse et les bas-fonds du monde qui m’entoure. Du
coup, je ne fait généralement pas attention à mon aspect ; J’ai souvent
les cheveux gras et une petite moustache. Ma façon de voyager toujours sans
compagnon m’a valu un titre qui me sert à présent de nom : Loup
Solitaire.
On m’avait raconté que mes ancêtres vivaient dans les hautes
sphères de Morrowind, où leur marché d’esclaves Kahjit était fleurissant. Mais
lorsque l’on découvrit qu’ils ne vénéraient pas de dieu Daedra, les choses
commencèrent à mal tourné, et qui empirèrent lors de la guerre des portes
d’Oblivion, il y a déjà deux siècles.
Tout ce dont je me souvienne de ma vie, c’est que j’ai
grandis et je vivais avec ma mère et ma petite sœur dans un des taudis de la
cité impérial. Mère subvenait difficilement à nos besoins, en ramassant et
vendant ce qu’elle trouvait lors de ses quelques chasses. Et c’est pour lui
venir en aide que, malgré ses réprimandes, dès l’âge de 13 ans, j’avais
commencé à faire du vol à la tire.
Les années passèrent, et j’élevais mon talents de voleur au
rang d’art, volant des biens toujours plus précieux dans des endroits toujours
mieux gardé ; bien que jamais je n’oserais me comparer à l’immortel Renard
Gris. Lors de mon vingt-et-unième anniversaire, ma sœur, alors âgé de 15 ans,
avait elle-aussi fait travaillé ses mains agile et m’avais confectionné un arc
au reflet dorée que je trouvais fort utile et qui fut mon premier porte-bonheur,
surtout lorsque je commençai à piller hors de la grande ville.
Et c’est bien là que les soucis ont véritablement commencé
pour moi. Voulant toujours plus afin de regagner la place de riche que l’on me
contait tant, je m’éloignais encore et encore de la maison. Je frôlai la mort
une première fois, lorsque ma gourmandise me fit attaquer un convoie trop bien
armée pour un seul homme. Ils m’avaient chassé jusque dans la grotte où je
m’étais réfugié, et je n’avais pas compris de suite pourquoi il avait
finalement abandonné, surtout que je n’avais plus la moindre flèche. Cette
grotte appartenait à un grand arachnide, que j’eu le plaisir de rencontrer en
tête à tête lorsque je glissai dans un trou me menant droit à son nid.
C’est là que j’avais trouvé mon deuxième porte bonheur.
Alors que je me débâtai comme un nouveau né dans sa grande toile en compagnie d’autre cadavre mal
enroulé, il commença à me saisir la jambe à l’aide de ses mandibules. Pris de
panique, j’attrapai le premier bâton qui me passa sous la main et frappai de
toutes mes forces. Je fus libéré par une gerbe de flamme qui avait détruit la
moitié de la toile, et effrayé la bête. Je venais de mettre la main sur un
marteau de guerre enflammé.
Certain dirais que ces deux armes sont de nature totalement
incompatible. Mais qu’à cela ne tienne, c’est grâce à elles que je vis encore,
et c’est grâce à elles que je continuerais à combattre : en voleur furtif à
l’arc dès que je le pourrais, en combattant au marteau à deux mains quand le
corps à corps se présenterais.
Les dix années qui suivirent furent riche en petits larcins
et autres risques de mort, aidant ma famille à vivre plus confortablement ;
mais je m’en sortais toujours in-extremis. Du moins, jusqu’à hier. A force d’aller
au plus au Nord, je fini par atteindre la frontière de Skyrim où la guerre
civile faisait rage. Il y avait une rumeur comme quoi l’empire faisait un
transfert d’impôt dans une petite voiture en bois. Un montant faible qui ne
manquerait à personne, il n’y aurait forcément que très peu de garde. Seulement
tout ceci n’était qu’un piège. Il ne m’était pas destiné, mais je m’y suis
jeter dedans malgré tout.
Lorsque je décochai ma première flèche en direction d’une
jambe d’un des gardes, afin de l’immobilisé sans le tuer, 3 Sombrages sortir aussi
de leur cache. Malheureusement, 7 gardes sortir eux aussi de la voiture. Le
combat était perdu d’avance, et tenter de fuir, c’était s’assurer de prendre un
carreau dans le dos.
Je suis donc là, dans cette charrette, à attendre sagement
une mort certaine, énervé de voir des gardes porter mes portes bonheurs. Mais
qui sais ? Peut-être mon jour n’est-il pas encore venu…
Voila un petit RP demandé par une gentille geekette espagnole, à propos de mon personnage de Skyrim.
Qu'est ce que je post en ce moment :p
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