dimanche 15 avril 2012

Rapport N° A33
Intitulé : Bordeciel


Bordeciel


    Mais qu’est-ce que je fou ici ? Mais comment j’ai pu être aussi idiot ?
    Voila les deux questions qui tournent, encore et encore, dans ma tête, alors que je suis ligoté, trimbalé dans cette charrette comme on amène un porc à l’abattoir. Comment ai-je pu me retrouver en compagnie de ces trois là. Ils en ont même bâillonné un.
    Je suis un elfe noir, et d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vécu dans la crasse et les bas-fonds du monde qui m’entoure. Du coup, je ne fait généralement pas attention à mon aspect ; J’ai souvent les cheveux gras et une petite moustache. Ma façon de voyager toujours sans compagnon m’a valu un titre qui me sert à présent de nom : Loup Solitaire.
    On m’avait raconté que mes ancêtres vivaient dans les hautes sphères de Morrowind, où leur marché d’esclaves Kahjit était fleurissant. Mais lorsque l’on découvrit qu’ils ne vénéraient pas de dieu Daedra, les choses commencèrent à mal tourné, et qui empirèrent lors de la guerre des portes d’Oblivion, il y a déjà deux siècles.
    Tout ce dont je me souvienne de ma vie, c’est que j’ai grandis et je vivais avec ma mère et ma petite sœur dans un des taudis de la cité impérial. Mère subvenait difficilement à nos besoins, en ramassant et vendant ce qu’elle trouvait lors de ses quelques chasses. Et c’est pour lui venir en aide que, malgré ses réprimandes, dès l’âge de 13 ans, j’avais commencé à faire du vol à la tire.
    Les années passèrent, et j’élevais mon talents de voleur au rang d’art, volant des biens toujours plus précieux dans des endroits toujours mieux gardé ; bien que jamais je n’oserais me comparer à l’immortel Renard Gris. Lors de mon vingt-et-unième anniversaire, ma sœur, alors âgé de 15 ans, avait elle-aussi fait travaillé ses mains agile et m’avais confectionné un arc au reflet dorée que je trouvais fort utile et qui fut mon premier porte-bonheur, surtout lorsque je commençai à piller hors de la grande ville.
    Et c’est bien là que les soucis ont véritablement commencé pour moi. Voulant toujours plus afin de regagner la place de riche que l’on me contait tant, je m’éloignais encore et encore de la maison. Je frôlai la mort une première fois, lorsque ma gourmandise me fit attaquer un convoie trop bien armée pour un seul homme. Ils m’avaient chassé jusque dans la grotte où je m’étais réfugié, et je n’avais pas compris de suite pourquoi il avait finalement abandonné, surtout que je n’avais plus la moindre flèche. Cette grotte appartenait à un grand arachnide, que j’eu le plaisir de rencontrer en tête à tête lorsque je glissai dans un trou me menant droit à son nid.
    C’est là que j’avais trouvé mon deuxième porte bonheur. Alors que je me débâtai comme un nouveau né dans sa  grande toile en compagnie d’autre cadavre mal enroulé, il commença à me saisir la jambe à l’aide de ses mandibules. Pris de panique, j’attrapai le premier bâton qui me passa sous la main et frappai de toutes mes forces. Je fus libéré par une gerbe de flamme qui avait détruit la moitié de la toile, et effrayé la bête. Je venais de mettre la main sur un marteau de guerre enflammé.
    Certain dirais que ces deux armes sont de nature totalement incompatible. Mais qu’à cela ne tienne, c’est grâce à elles que je vis encore, et c’est grâce à elles que je continuerais à combattre : en voleur furtif à l’arc dès que je le pourrais, en combattant au marteau à deux mains quand le corps à corps se présenterais.
    Les dix années qui suivirent furent riche en petits larcins et autres risques de mort, aidant ma famille à vivre plus confortablement ; mais je m’en sortais toujours in-extremis. Du moins, jusqu’à hier. A force d’aller au plus au Nord, je fini par atteindre la frontière de Skyrim où la guerre civile faisait rage. Il y avait une rumeur comme quoi l’empire faisait un transfert d’impôt dans une petite voiture en bois. Un montant faible qui ne manquerait à personne, il n’y aurait forcément que très peu de garde. Seulement tout ceci n’était qu’un piège. Il ne m’était pas destiné, mais je m’y suis jeter dedans malgré tout.
    Lorsque je décochai ma première flèche en direction d’une jambe d’un des gardes, afin de l’immobilisé sans le tuer, 3 Sombrages sortir aussi de leur cache. Malheureusement, 7 gardes sortir eux aussi de la voiture. Le combat était perdu d’avance, et tenter de fuir, c’était s’assurer de prendre un carreau dans le dos.
    Je suis donc là, dans cette charrette, à attendre sagement une mort certaine, énervé de voir des gardes porter mes portes bonheurs. Mais qui sais ? Peut-être mon jour n’est-il pas encore venu…


Voila un petit RP demandé par une gentille geekette espagnole, à propos de mon personnage de Skyrim.
Qu'est ce que je post en ce moment :p

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