mercredi 21 novembre 2012

Rapport N° A40
Intitulé : Compagnon

Oula. Un petit moment que je n'ai rien poster.
Voila une petite scène que j'avais envie d'écrire, histoire de contredire un peu les stéréotype des monstres habituels.

Un Compagnon.


    La vie me quittait, mais au moins, j'étais content de ne pas mourir seul.
    Depuis la grand infection qui décima presque toute la population mondiale, je vivais reclus en haut d’un immeuble à moitié effondré, suffisamment difficile d’accès pour évité la plupart des visiteurs, sain ou non, mais assez simple pour ma vieille carcasse. J’avais atteint les 55 ans, alors autant dire que j’étais surement le doyen de tout survivant sur des kilomètres à la ronde. Dernièrement, je survivais grâce aux quelques réserves que je m’étais constitué, mais avant, quand j’avais encore assez de souffle, je n’hésitais pas à descendre de nuit dans la rue, à la recherche de la moindre boite de nourriture, kit de survie militaire ou babiole en tout genre.
    C’est lors de l’une de ses sorties que je l’avais rencontré, un cas solitaire, surement abandonné par les autres à cause de sa jambe cassée, qui le rendais extrêmement lent. J’avais appliqué ma méthode habituelle : le laisser s’approcher le plus possible sans faire le moindre mouvement, et lui asséner un coup sec sur le coup avec ma masse improvisé afin de briser sa nuque. Peut-être commençais-je déjà à me faire vieux, je n’avais pas frappé suffisamment fort pour le tuer, mais seulement assez pour l’assommer. Il était tombé à mes pieds comme un vieux sac de chaire, endormis dans un ronronnement digne d’un raclement de gorge.
    Alors que je m’apprêtais à le finir, une drôle d’idée m’avait traversé l’esprit, une idée si absurde qu’elle avait toutes les chances de fonctionné : Les solitaires, aillant perdu toute notion de sociabilité, attaque tout ce qu’ils voient sans aucune distinction, il pourrait donc faire le meilleur des gardes.
    Je me retrouvai ainsi à trainer une vieille carcasse famélique, en priant pour qu’il soit effectivement bien solitaire. Je réussi tant bien que mal à le monter jusqu’à l’étage sous le mien, passage obligatoire pour accéder à mon petit nid douillet, véritable entrepôt de survie. Avec ma manie de prendre tout et n’importe quoi, "au cas où", il me fut facile de trouver une vieille chaine de bonne longueur accompagné d'un collier de fer. Je l'attachai solidement à la tuyauterie, vérifiai qu'il ne pouvait pas aller trop loin, et rentrai dans mon chez moi en attendant son réveil.
    Je passai les jours suivant à tester toutes les situations, afin d'être sûr qu'il ne puisse ni me surprendre, ni m'atteindre chaque fois que je devais sortir ou entrer. Plus les journées passait, plus son comportement m'étonnait : peut-être était-ce un reste de son intelligence passé, ou un coté de son instinct de survie, mais il semblait avoir compris que me tuer entrainerais sa fin à lui aussi. Il ne se privait pas pour autant de me dévisager avec envie chaque fois qu'il le pouvait.
    Les journées se changèrent en semaines, puis en mois, et je commençais à ressentir de l'attachement envers ma seule source de compagnie. Je lui avais même donné un nom : Sam. Et il remplissait son devoir à la perfection, mon Sam.
    A plusieurs reprises, des pillards avaient tenté de s'introduire dans ma demeure pendant mon sommeil, alerté par le feu que je faisais sur le toit. Aucun d'entre eux ne s'attendait jamais à se retrouver face à lui, un être en pleine forme, plus résistant que quiconque, et dont le seul désire est de vous manger vivant. Non seulement il en ressortait à peine blesser, mais en plus je n'avais pas à le nourrir pendant une à deux semaines.
    Malheureusement, cette survie miséreuse et poussiéreuse avait finalement raison de moi. Tous les cachets de vitamine et d'antidouleur que j'avalais ne me faisaient plus le moindre effet. Ces derniers jours furent les plus pénibles de mon existence, alors même que je ne quittais mon lit que pour jeter un morceau à Sam.
    Mais aujourd'hui je n'avais plus mal. A vrai dire, je ne sentais strictement plus mon corps. Je m'étais trainé tant bien que mal en bas avec la clef du collier de fer, j'avais libéré Sam de son entrave et je l'avait regardé me dévisager, encore et toujours, assis dans un coin. Tout en expirant pour la dernière fois, les yeux clos, je sentis mon bras droit se lever, et un léger picotement au niveau de mon poignet.
    J'étais heureux. J'avais tout de même réussi à lui apporter son repas, encore une fois, à mon zombie de compagnie.

jeudi 1 novembre 2012

Rapport N° WIN
Intitulé : Chibi Louvette.

Et non, toujours pas de récit à poster dans le coin.
Juste un petit post-dessin car j'ai gagné un petit concour - tirage au sort d'une blogueuse au trait choupi-kawai : Charln (Chibi Cheu)

Voila le crayonné qu'elle m'a fait :


Ouep, toujours dans le Canis Lupus :p
Aller, je me remet à écrire... une fois Assassin's Creed 3 fini.