Virtual Diary

Journal d'un voyageur

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Formé à l'origine de quelques pixels craintif, je me suis vite développé dans différents mondes virtuels, adaptant mes capacités selon la dureté du-dit monde : parfois sortant épées et boucliers, changeant pour la vitesse du son, puis manoeuvrant diverses engin de mort.

Je suis donc un voyageur sans attache et sans nom, changeant d'un monde pour un autre comme certain changerait de sous-vêtements; en libérant quelques uns, pour en détruire d'autres.

Mon arsenal, que je me trimbale toujours, est désormais assez imposant au yeux de certain. Mon passé est conséquent, et bien que je ne m'en soucis guerre au point d'en oublier beaucoup de passage, je ne m'en séparerais jamais.

Mon voyage continu donc encore, grâce aux bonnes volontés des Dieux programmeurs, j'ai accès à toujours plus d'univers, de dimensions et d'espace-temps. Malheureusement, chaque médaille à son revers : j'ai augmenté la porté de mon changeur inter-monde, me donnant accès à encore plus de monde, mais en contrepartie, celui-ci met toujours plus de temps à ce recharger. J'ai de moins en moins de temps pour mon exploration et mon immersion.

Qu'à cela ne tienne, je ne lâcherais jamais. Ce dons de voyage n'a pas été donné à tous, même si je me sais ne pas ètre seul, et ma satisfaction pour celui-ci est grand.

Alors, je continue...


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Dans les mondes que je visitais, on m'appelait loup solitaire, surement dut au faite que je ne faisais que passer, sans me lier d'amitié avec qui que ce soit. Je me contentais de suivre ma destiné, et je n.....

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Page 5 :

...une rencontre assez... ... ... gnifique, gentille et auss... ...

Mais me voila repartie, une fois de plus, pou...

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Je commençais à faiblir. Les mondes que je visitais n’étaient pas tous rose, mais j'avais appris à m'en sortir, à me débrouiller, et à ne compter que sur moi même. Mais ces derniers temps, j'avais l'impression que les mondes que je visitais n'étaient plus que noirceur, hypocrisie, mensonge et tromperie. La lassitude me gagnait. En plus, j’étais obligé de lâcher mon bracelet changeur toujours plus longtemps, et chaque fois que je le reprends, j'ai l'impression qu'il est de plus en plus lourd. Est ce que la solitude commençait à nouveau à me peser... Je ne le sais guerre, mais la dépression, elle, elle était bien là.

Pourtant, un éclair a pourfendu les sombres nuages qui me menaçaient. Cet espoir m'était venu d'une fille, qui l'aurait cru. Une voyageuse des mondes, elle aussi. Bien que je l'avais déjà croisé à certain endroit, elle n'avait jamais tourné sont regard vers moi. Pourtant, cette fois, elle s'était présenté à moi sans même que je fasse quoi que ce soit pour être vraiment visible.

Elle était donc venu, et nous avions commencé à nous lancer dans de grande discutions pouvant durée des heures. Nous nous racontions les mondes de nos passés, parfois tombant sur des points communs, parfois découvrant de grandes différences. Nous commencions même à faire un bout de voyage ensemble. Je l'ai laissé me guider pendant quelques temps. Elle semblait bien connaitre certain recoins caché, quelques bonnes manipulations avec le bracelet pour avoir plus de monde à moindre coût de recharge, et des voyageurs avec qui il faisait bon s'entendre.

J'avais fait une grosse bêtise alors. Une terrible erreur que j'allais devoir amèrement supporter.

Pour cette courte période, je m'étais attaché à elle. Elle était devenue mon guide, ma muse et le fils conducteur de mon aventure.

Mais le loup sortie de nouveau ces crocs et ses griffes, et la magie s’opéra. Je commençai à la sentir distante. Elle commença par ne plus trop me parler. Certaines fois, elle avançait rapidement, sans regarder derrière elle pour voir si j'arrivais à suivre. D'autres fois, elle s'arrêtait, purement et simplement, prétextant fatigue ou manque de volonté. J'avais tenté à plusieurs reprises de lui prendre la main pour la guider à mon tour. Je voulais juste lui rendre la pareille, et lui montrer que ce qu'elle avait fait pour moi était grand. Mais rien n'y fit.

Et à présent, après quelques maigres mots de sa part, elle était partie. Cette force qui repoussait tout être qui semblait m'approcher avait de nouveau réussi. Elle m'avait tout de même laissé un petit papier, un code monde, pour que je puisse la joindre en cas d'urgence. Elle y répondrait uniquement quand elle le souhaiterais.

Ma vue était de nouveau incolore. Seuls visibles étaient le noir et le blanc. Mais j'ai encore mon changeur.

Alors je continue...